Guide pratique TI-89 (Auteur : Philippe Haubenestel) Cette page répond aux demandes les plus fréquentes concernant la TI-89 Titanium en langue française. Pour approfondir, on se référera naturellement à la documentation officielle complète et à jour. | ||||||||||||||||||||||||||
1.1 Réglages > Langue française | ||||||||||||||||||||||||||
Pour profiter de ce guide pratique, on doit passer la TI-89 Titanium en français dans le menu MODE F3 Language. (Si jamais loption manque, il suffit dinstaller TI Connect puis de glisser ce fichier de localisation dans la fenêtre du TI DeviceExplorer.) | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
1.2 Réglages > Accueil en ligne de commande | ||||||||||||||||||||||||||
Le principal intérêt de la TI-89 réside dans sa ligne de commande puissante et agréable,
accessible à tout moment par la touche HOME. Aussi, pour un démarrage rapide, il vaut mieux
court-circuiter les icônes : MODE F3 Bureau Apps
NAFF. Toutes les applications restent disponibles grâce à la touche APPS. Par exemple, on édite le programme courant en appuyant sur APPS 7 1. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
1.3 Réglages > Mode flottant | ||||||||||||||||||||||||||
Par défaut, les écritures décimales sont présentées en virgule flottante sur 6 chiffres. Pour plus daisance dans les conjectures, on peut maximiser la précision décimale : MODE Afficher chiffres FLOTTANT. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
En résumé, voici tous les modes optimisés pour les mathématiques. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
1.4 Réglages > Valeurs approchées | ||||||||||||||||||||||||||
Au lieu dune valeur exacte, on peut demander une réponse décimale approchée avec DIAMANT ENTER. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
Une autre façon assez élégante est dutiliser le point décimal dans lexpression saisie,
pour forcer le type décimal approché. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
Enfin, on peut obtenir des arrondis à la précision voulue grâce à la fonction arrondi, accessible par MATH 1 3. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
1.5 Réglages > Déplacements rapides | ||||||||||||||||||||||||||
Très efficace : on peut accélérer les déplacements du curseur sur lécran graphique, dans les menus, dans le catalogue ou à lintérieur des zones de saisie. Pour cela, on modifie les touches HAUT BAS GAUCHE DROITE par la touche 2ND. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
1.6 Réglages > Frappe anormale ? | ||||||||||||||||||||||||||
Suite à une mauvaise manipulation, il se peut que la frappe bascule en mode écrasement. Le curseur prend alors laspect
dun rectangle plein. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
On rétablit le mode insertion (INS) en appuyant sur 2ND ←. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
1.7 Réglages > Variable x cassée ? | ||||||||||||||||||||||||||
Parfois la réponse semble aberrante. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
Or il suffit dafficher la variable x pour comprendre :
la calculatrice récupère et utilise la valeur de x dès que celle-ci est définie. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
Pour restaurer le statut formel de x, on peut effacer son contenu
dans le menu VAR-LINK, mais il est plus rapide
dutiliser la fonction SupVar accessible par F4 4. En général, ce problème est déclenché par lusage de la variable x dans un programme. Il suffit alors de ly déclarer en Local. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
1.8 Réglages > Caractères spéciaux | ||||||||||||||||||||||||||
Toutes les lettres accentuées et la plupart des symboles figurent dans le menu CHAR. Pour
saisir un programme, on gagnera à mémoriser ces quelques raccourcis :
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1.9 Réglages > Archivage en mémoire flash | ||||||||||||||||||||||||||
Avec des piles en fin de vie ou lors dun plantage, il arrive que la calculatrice perde le contenu de la mémoire vive.
Adieu fonctions, programmes, pompes
Heureusement, la TI-89 dispose dune mémoire flash interne
(non volatile, comme celle des clés USB). Dès quune fonction ou un programme est au point, il faut absolument : 1 lexécuter une fois (la lexémisation accélérera le code) ; 2 larchiver en mémoire flash (menu VAR-LINK F1 8) ; 3 effectuer une sauvegarde en lieu sûr par le port USB. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
2.1 Graphiques > Tableau de valeurs | ||||||||||||||||||||||||||
On évalue une fonction à pas régulier
avec les touches Y= puis TABLE. On peut
modifier lexpression en se déplaçant dans la colonne y1 et en appuyant sur F4. Pour plus de confort, on peut régler la largeur de colonne à 12 dans F1 9. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
Si le début ou le pas de la table ne conviennent pas, on appuie sur F2 (plus efficace que de repasser par TBLSET). | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
2.2 Graphiques > Courbe représentative | ||||||||||||||||||||||||||
On obtient la courbe représentative dune fonction en passant par les touches Y= puis GRAPH. Pour interrompre le tracé on appuie sur la touche ON. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
2.3 Graphiques > Zooms | ||||||||||||||||||||||||||
Dans lécran GRAPH, les zooms utiles
sont le zoom standard F2 6, le zoom boîte F2 ENTER et le zoom
arrière F2 3. Le zoom orthonormé F2 5 permet dapprécier la pente dune courbe. On maintient la touche 2ND pour accélérer le déplacement du curseur. En cas de mauvais réglage, on interrompt le tracé avec ON. Enfin, pour les courbes revêches on utilisera de préférence la touche WINDOW. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
3.1 Algèbre > Évaluation / substitution | ||||||||||||||||||||||||||
On évalue une expression littérale avec la barre de restriction | (pour, sachant que). | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
De même pour opérer une substitution. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
Lorsque tout un exercice traite de la même fonction, il est avantageux de définir y1(x) dans Y=. On peut alors se servir de la fonction y1 en notation standard. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
3.2 Algèbre > Développement / factorisation | ||||||||||||||||||||||||||
On développe une expression avec F2 3. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
Réciproquement, on obtient une factorisation à coefficients réels avec F2 2. Pour achever cette opération dans le corps algébriquement clos des complexes, on modifie le nom de la fonction : factorC. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
3.3 Algèbre > Forme canonique | ||||||||||||||||||||||||||
Il nexiste aucun moyen direct de canoniser une expression quadratique : il faut écrire une fonction !
Voici la mienne, qui tourne sur des expressions dune ou plusieurs variables prises parmi x, y et z. Jai profité de la technique des indirections pour rendre le code très compact. Et un tantinet cryptique, désolé :) Pour saisir la fonction canon : APPS 7 3. Pour la modifier : APPS 7 1. (Voir aussi le code formaté et les caractères spéciaux. Attention, la localisation française est indispensable.) | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
La nouvelle fonction sobtient par CATALOG F4. La ligne de commentaire (©) saffiche
temporairement dans la barre détat pour rappeler la syntaxe. Agréable pour déterminer rapidement le centre et le rayon dun cercle, dune sphère ;) | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
3.4 Algèbre > Fractions rationnelles | ||||||||||||||||||||||||||
On réduit au même dénominateur avec F2 6. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
Réciproquement, on décompose une fraction rationnelle en éléments simples avec F2 3. Cette décomposition sert beaucoup en analyse : étude asymptotique, recherche dune primitive, etc. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
3.5 Algèbre > Expressions trigonométriques | ||||||||||||||||||||||||||
On développe une expression trigonométrique avec F2 9 ENTER. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
Réciproquement, on linéarise une expression trigonométrique avec F2 9 2. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
3.6 Algèbre > Équations / inéquations | ||||||||||||||||||||||||||
On résout une équation avec F2 ENTER. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
Éventuellement, @n1 désigne un paramètre entier (de même que @n2, @n3
). | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
On résout de même les inéquations. Les symboles dinégalités au sens large sobtiennent avec DIAMANT 0 et DIAMANT . | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
3.7 Algèbre > Systèmes | ||||||||||||||||||||||||||
On résout un système avec F2 ENTER, en liant les contraintes par la conjonction
and (MATH 8 8). | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
Éventuellement, @1 désigne un paramètre réel (de même que @2, @3
). | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
Comme la saisie est un peu pénible, et les solutions parfois difficiles à lire,
jai écrit trois fonctions qui facilitent la résolution des systèmes classiques de 2, 3 ou 4 équations.
À tout moment, on peut inclure ou omettre le second membre (convention Maple bien pratique). Pour saisir les fonctions résol2, résol3 et résol4 : APPS 7 3. Pour modifier la fonction courante : APPS 7 1. (Voir aussi le code formaté et les caractères spéciaux. Attention, la localisation française est indispensable.) | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
Les trois nouvelles fonctions sobtiennent
par F2 ENTER GAUCHE 2, F2 ENTER GAUCHE 3 et F2 ENTER GAUCHE 4. La ligne de commentaire (©) apparaît dans la barre détat du menu CATALOG F4 pour rappeler la syntaxe. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
4.1 Algèbre linéaire > Vecteurs | ||||||||||||||||||||||||||
On sépare les coordonnées dun vecteur ligne par des virgules, celles dun vecteur colonne par des points-virgules. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
4.2 Algèbre linéaire > Produit scalaire | ||||||||||||||||||||||||||
On peut calculer directement un produit scalaire en multipliant le vecteur ligne par le vecteur colonne. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
Plus classiquement, la fonction dédiée est accessible par CATALOG P (ou MATH 4 L 3 mais bon ). | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
4.3 Algèbre linéaire > Produit vectoriel | ||||||||||||||||||||||||||
La fonction dédiée au produit vectoriel se trouve dans CATALOG P (ou MATH 4 L 2). À noter que des opérandes 2D sont préalablement plongés dans lespace 3D. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
4.4 Algèbre linéaire > Matrices | ||||||||||||||||||||||||||
On saisit une matrice ligne par ligne. Les coefficients sont séparés par des virgules, les lignes par des points-virgules. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
On effectue alors le plus simplement du monde les opérations classiques de transconjugaison (CATALOG T ENTER), daddition, de multiplication, dinversion, dexponentiation | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
4.5 Algèbre linéaire > Déterminant | ||||||||||||||||||||||||||
On calcule le déterminant dune matrice carrée avec MATH 4 2. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
5.1 Arithmétique > Division euclidienne | ||||||||||||||||||||||||||
Au-delà des entiers, voici un programme simple qui effectue la division euclidienne dun nombre réel a
par un nombre réel b non nul. Plus précisément, il renvoie légalité a = bq + r, où le quotient entier relatif q minimise le reste r (positif par convention). Pour saisir le programme diveucl : APPS 7 3. Pour le modifier : APPS 7 1. (Voir aussi le code formaté et les caractères spéciaux. Attention, la localisation française est indispensable.) | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
Le nouveau programme sobtient par CATALOG F4. La ligne de commentaire (©) saffiche
temporairement dans la barre détat pour rappeler la syntaxe. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
La division euclidienne par 2π permet de simplifier les mesures dangles orientés, donc les exponentielles complexes. Cest riche ;) | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
5.2 Arithmétique > Facteurs premiers et diviseurs | ||||||||||||||||||||||||||
On décompose un entier en produit de facteurs premiers avec F2 2. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
Jen ai tiré parti pour générer instantanément la liste croissante de tous les diviseurs positifs dun nombre entier. Pour saisir le programme divliste : APPS 7 3. Pour le modifier : APPS 7 1. (Voir aussi le code formaté et les caractères spéciaux. Attention, la localisation française est indispensable.) | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
Le nouveau programme sobtient par CATALOG F4. La ligne de commentaire (©) saffiche
temporairement dans la barre détat pour rappeler la syntaxe. Linstruction Pause garantit une vision intégrale de la liste de diviseurs grâce aux flèches de défilement. Cette liste est renvoyée dans lécran de commande pour permettre des manipulations ultérieures : somme, statistiques | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
5.3 Arithmétique > Équations linéaires de Diophante | ||||||||||||||||||||||||||
Voici une fonction qui résout une équation diophantienne linéaire en garantissant un paramétrage optimal (abscisses croissantes, couple initial au plus près de lorigine). La grande concision du code vient de la technique purement matricielle (dite de Blankinship) que jai employée. Pour saisir la fonction diophlin : APPS 7 3. Pour la modifier : APPS 7 1. (Voir aussi le code formaté et les caractères spéciaux. Attention, la localisation française est indispensable.) | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
La nouvelle fonction sobtient par CATALOG F4. La ligne de commentaire (©) saffiche
temporairement dans la barre détat pour rappeler la syntaxe. On pourra contrôler lensemble des couples solutions en interrogeant cette application en ligne :) | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
5.4 Arithmétique > Arithmétique modulaire | ||||||||||||||||||||||||||
On réduit un entier modulo m avec MATH 1 9. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
Mais lorsque lentier en question sécrit sur plus de 614 chiffres, malheur ! | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
Du calme, la programmation (source de bonheur) prend le relais. Il sagit dimplémenter lexponentiation modulaire rapide. Pour saisir la fonction expomod : APPS 7 3. Pour la modifier : APPS 7 1. (Voir aussi le code formaté et les caractères spéciaux. Attention, la localisation française est indispensable.) | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
La nouvelle fonction sobtient par CATALOG F4. La ligne de commentaire (©) saffiche
temporairement dans la barre détat pour rappeler la syntaxe. 2011 étant premier, la réponse est liée au petit théorème de Fermat. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
6.1 Complexes > Par les coordonnées polaires | ||||||||||||||||||||||||||
On peut définir un nombre complexe par ses coordonnées polaires. Le symbole dangle polaire sobtient en appuyant sur 2ND EE. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
6.2 Complexes > Forme exponentielle | ||||||||||||||||||||||||||
On peut forcer la représentation exponentielle dun nombre complexe avec Pol accessible par CATALOG P. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
6.3 Complexes > Forme algébrique | ||||||||||||||||||||||||||
On peut forcer la représentation algébrique dun nombre complexe avec Rect
accessible par CATALOG R. Attention, en général la réponse nest PAS une forme trigonométrique, des simplifications pouvant se produire. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
6.4 Complexes > Réduction décriture | ||||||||||||||||||||||||||
Imaginons que lon veuille réduire lécriture complexe dune similitude directe
Le résultat nest guère convaincant.
En effet, par défaut toutes les variables désignent des nombres réels, et z néchappe pas à la règle. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
Pour donner à z un statut complexe, on lui adjoint le tiret bas _. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
On peut préciser la partie réelle et la partie imaginaire de lécriture complexe en posant z = x + iy. Dans ce cas, le tiret bas _ nest pas nécessaire. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
6.5 Complexes > Équations complexes | ||||||||||||||||||||||||||
On résout une équation complexe avec
résolC (F2 ENTER GAUCHE C) en veillant
à utiliser une inconnue complexe z_ (avec le tiret bas _). Cet exemple contient un conjugué complexe (MATH 5 1). La droite verticale des solutions est ici parfaitement décrite par le paramètre réel @3. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
Et voici ce qui arrive lorsquon oublie daccorder à z le type complexe
Enfin, attention aux bugs avec le module abs (très peu fiable dans une équation complexe). En cas de difficulté, je signale lautre stratégie : saisir léquation complexe en posant z = x + iy ; extraire sa partie réelle (MATH 5 2) et sa partie imaginaire (MATH 5 3) ; résoudre le système de deux équations réelles dinconnues x et y. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
7.1 Suites > Tableau de valeurs | ||||||||||||||||||||||||||
On calcule les premiers termes dune suite en choisissant MODE Graph
SUITE. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
Puis, dans le menu Y=, on définit la suite u1
avec éventuellement un terme initial appelé ui1. (Mieux : ui1 peut contenir une liste de termes initiaux.) | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
Contrairement aux apparences, il est tout à fait possible de fixer à 0 lindice initial
en réglant nmin = 0 dans WINDOW. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
Finalement on appuie sur TABLE. Pour plus de confort, on peut régler la largeur de colonne à 12 dans F1 9. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
Pour automatiser la plupart des réglages, on a intérêt à définir
les raccourcis clavier DIAMANT 1 (bascule en mode fonction)
et DIAMANT 2 (bascule en mode suite). On saisira donc, au moyen de APPS 7 3 et sans changer leur nom : le programme kbdprgm1 qui se lancera avec DIAMANT 1 ; le programme kbdprgm2 qui se lancera avec DIAMANT 2. Pour modifier le programme courant : APPS 7 1. (Voir aussi le code formaté et les caractères spéciaux. Attention, la localisation française est indispensable.) | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
7.2 Suites > Représentation graphique | ||||||||||||||||||||||||||
Après avoir implémenté les programmes kbdprgm1 et kbdprgm2 du paragraphe précédent,
on trace les premiers termes dune suite en passant par le raccourci DIAMANT 2 puis
en appuyant sur GRAPH. Le zoom automatique F2 A est particulièrement utile pour les suites. Mais attention à ne pas effectuer de zoom standard, qui dérègle nmin à 1. Dans tous les cas, DIAMANT 2 permet de réinitialiser les paramètres de zoom. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
7.3 Suites > Sommation | ||||||||||||||||||||||||||
On somme les premiers termes dune suite avec F3 4. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
De même pour sommer tous les termes. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
8.1 Limites > Épointée / gauche / droite | ||||||||||||||||||||||||||
On calcule une limite épointée avec F3 3. Une réponse undef peut signifier deux choses : la limite nexiste pas (elle est mathématiquement non définie) ; ou alors, la machine ne sait pas la trouver, comme x*(2 + sin x) à linfini :( | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
On calcule une limite à gauche en précisant largument restrictif -1. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
On calcule une limite à droite en précisant largument restrictif 1. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
8.2 Limites > Règles opératoires | ||||||||||||||||||||||||||
Les opérations sur les infinis saccordent avec les résultats de lanalyse réelle. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
9.1 Calcul différentiel et intégral > Taux de variation | ||||||||||||||||||||||||||
Voici une fonction toute simple qui renvoie un taux de variation présenté sous forme réduite. Pour saisir la fonction taux : APPS 7 3. Pour la modifier : APPS 7 1. (Voir aussi le code formaté et les caractères spéciaux.) | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
La nouvelle fonction sobtient par CATALOG F4. La ligne de commentaire (©) saffiche
temporairement dans la barre détat pour rappeler la syntaxe. Puissant :) | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
9.2 Calcul différentiel et intégral > Dérivée formelle | ||||||||||||||||||||||||||
On dérive une expression formelle avec 2ND 8. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
9.3 Calcul différentiel et intégral > Nombre dérivé | ||||||||||||||||||||||||||
On calcule un nombre dérivé en évaluant la dérivée formelle (2ND 8) au moyen
de la barre de restriction | (pour, sachant que). Ce procédé étant peu orthodoxe, il faut veiller à étudier la dérivabilité avant de se fier à la réponse obtenue ! | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
Au moindre doute, on revient à la définition et on étudie la limite du taux de variation exprimé au point souhaité. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
9.4 Calcul différentiel et intégral > Tangentes | ||||||||||||||||||||||||||
Voici une fonction très simple qui renvoie léquation réduite dune tangente. Pour saisir la fonction tangente : APPS 7 3. Pour la modifier : APPS 7 1. (Voir aussi le code formaté et les caractères spéciaux. Attention, la localisation française est indispensable.) | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
La nouvelle fonction sobtient par CATALOG F4. La ligne de commentaire (©) saffiche
temporairement dans la barre détat pour rappeler la syntaxe. Pratique :) | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
9.5 Calcul différentiel et intégral > Équations différentielles | ||||||||||||||||||||||||||
On résout une équation différentielle avec F3 C. Le paramètre @1 désigne une constante réelle (de même que @2, @3 ). | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
On précise les conditions initiales au moyen de la conjonction and, accessible par MATH 8 8. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
9.6 Calcul différentiel et intégral > Primitives | ||||||||||||||||||||||||||
On affiche UNE primitive formelle (parmi plein
) avec 2ND 7. Remarque : la notation dune primitive formelle reprend abusivement celle dune intégrale, en référence au théorème fondamental de lanalyse. Il ne faut surtout pas confondre les deux concepts et se rappeler quune intégrale est une aire algébrique sous la courbe, mesurable par bien dautres moyens que la variation dune primitive | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
9.7 Calcul différentiel et intégral > Intégrales | ||||||||||||||||||||||||||
On calcule une intégrale (une aire algébrique sous la courbe) avec 2ND 7. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
10.1 Probabilités > Factorielles | ||||||||||||||||||||||||||
On accède à la factorielle par DIAMANT ÷. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
10.2 Probabilités > Coefficients binomiaux | ||||||||||||||||||||||||||
On calcule un coefficient binomial (nombre de façons de cocher k cases parmi n)
avec MATH 7 3. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
Pour obtenir rapidement toute une ligne du triangle de Pascal, on peut faire un usage ingénieux de la formule du binôme de Newton : il suffit
dafficher la puissance souhaitée de lentier 100
001 (avec autant de zéros que nécessaire pour éviter les débordements). Amusant :) | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
10.3 Probabilités > Loi binomiale | ||||||||||||||||||||||||||
Cette fonction évalue la probabilité que le nombre de succès soit compris entre a et b
lorsquon répète n épreuves de Bernoulli identiques et indépendantes de paramètre p. Pour saisir la fonction loibinom : APPS 7 3. Pour la modifier : APPS 7 1. (Voir aussi la version lente formatée et les caractères spéciaux. Attention, la localisation française est indispensable.) | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
Pour accéder aux grandes valeurs de n, on préférera implémenter la seconde version, nettement plus rapide : elle part de la
probabilité maximale et détermine les autres probabilités de proche en proche
(cf. version rapide formatée). | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
La nouvelle fonction sobtient par CATALOG F4. La ligne de commentaire (©) saffiche
temporairement dans la barre détat pour rappeler la syntaxe. Quelle que soit la version implémentée (lente ou rapide), les résultats fournis sont rigoureusement les mêmes. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
10.4 Probabilités > Fluctuation binomiale | ||||||||||||||||||||||||||
Dans le cadre dune loi binomiale de paramètres n et p, on souhaite déterminer un intervalle [a ; b]
le plus étroit possible, tel que la probabilité quil contienne le nombre de succès soit supérieure ou égale à f %. Voici ma solution, rapide et optimale. Elle fait appel à un algorithme glouton : partant de la probabilité maximale, on ajoute successivement les probabilités situées à gauche et à droite en les rangeant par ordre décroissant. Lintervalle trouvé est souvent un peu meilleur que celui des manuels scolaires ! Remarque. Pour en déduire lintervalle de fluctuation au seuil de f % de la fréquence des succès, on noubliera pas de diviser les deux bornes par le nombre dépreuves n. Pour saisir la fonction flubinom : APPS 7 3. Pour la modifier : APPS 7 1. (Voir aussi le code formaté et les caractères spéciaux. Le caractère þ, choisi pour sa ressemblance avec P, sobtient par CHAR 5 6 9. Attention, la localisation française est indispensable.) | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
La nouvelle fonction sobtient par CATALOG F4. La ligne de commentaire (©) saffiche temporairement dans la barre détat pour rappeler la syntaxe. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
10.5 Probabilités > Loi normale / valeurs réciproques | ||||||||||||||||||||||||||
Voici trois fonctions dune précision optimale. La première (loinorm) évalue la probabilité dun intervalle
]a ; b[ par la loi normale despérance µ et décart type σ. Réciproquement, si une variable aléatoire Z suit la loi normale centrée réduite, la seconde fonction invnorm résout en x léquation P(Z < x) = p, où largument p demandé à lutilisateur est une probabilité non triviale. NB : pour une loi normale quelconque, il suffira de remultiplier cette solution par lécart type σ et dajouter lespérance µ. Enfin, dans le cadre de la loi normale centrée réduite, si lon rejette un ensemble de valeurs extrêmes de probabilité non triviale α, la troisième fonction détermine lunique réel uα tel que le segment [−uα ; uα] ait une probabilité de 1−α. Pour saisir les fonctions loinorm, invnorm et u_alpha : APPS 7 3. Pour modifier la fonction courante : APPS 7 1. (Voir aussi le code formaté et les caractères spéciaux. Attention, la localisation française est indispensable.) | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
Les nouvelles fonctions sobtiennent par CATALOG F4. La ligne de commentaire (©) saffiche
temporairement dans la barre détat pour rappeler la syntaxe. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
Les valeurs réciproques sont déterminées rapidement : moins de 3 secondes pour atteindre la précision maximale du fameux u0,05 ≈1,96. (Merci à Jean-Jacques Oliveira pour la méthode de Newton.) | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
10.6 Probabilités > Espérance / variance / écart type | ||||||||||||||||||||||||||
Se reporter à la section 11.2 ; un exemple est donné à la fin. | ||||||||||||||||||||||||||
11.1 Statistiques > Échantillonnage | ||||||||||||||||||||||||||
On peut facilement générer une liste logique ou un échantillon aléatoire avec MATH 3 ENTER. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
11.2 Statistiques > Mesures statistiques | ||||||||||||||||||||||||||
Il existe deux sortes de séries statistiques dune variable : des séries où presque toutes les valeurs sont distinctes ; des séries où il est préférable de grouper les valeurs égales en effectifs. Pour les étudier avec une précision limitée, on peut se contenter de la procédure UneVar suivie dun appel à AffStat. Mais il existe des situations (par exemple la série {1, 2, 3, 4, 5}) où les quartiles affichés nobéissent pas à la méthode de répartition empirique du lycée. Jai donc conçu un programme souple qui résout tous ces inconvénients. Sa philosophie est de prendre deux arguments : une liste de valeurs OU une formule donnant les valeurs ; une liste deffectifs/fréquences OU une formule deffectif/fréquence. Pour saisir le programme statxn : APPS 7 3. Pour le modifier : APPS 7 1. (Voir aussi le code formaté et les caractères spéciaux. Attention, la localisation française est indispensable.) | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
Le nouveau programme sobtient par CATALOG F4. La ligne de commentaire (©) saffiche
temporairement dans la barre détat pour rappeler la syntaxe. Dans lécran dentrée/sortie figurent la série triée et les effectifs cumulés croissants. Une pression sur ENTER renvoie les mesures de tendance centrale et de dispersion dans lécran de commande. La détermination des quartiles est fondée sur la méthode de répartition empirique avec mise à la moyenne (celle que jenseigne). Les flèches de défilement servent à visionner intégralement chaque tableau. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||
Dernier point, non des moindres : ce même programme permet dobtenir lespérance, la variance et lécart type exacts dune variable aléatoire discrète. | ![]() | |||||||||||||||||||||||||