Guide pratique TI-89   (Auteur : Philippe Haubenestel)

Cette page répond aux demandes les plus fréquentes concernant la TI-89 Titanium en langue française.
Pour approfondir, on se référera naturellement à la documentation officielle complète et à jour.


1 Réglages
1.1 Langue française
1.2 Accueil en ligne de commande
1.3 Mode flottant
1.4 Valeurs approchées
1.5 Déplacements rapides
1.6 Frappe anormale ?
1.7 Variable x cassée ?
1.8 Caractères spéciaux
1.9 Archivage en mémoire flash
2 Graphiques
2.1 Tableau de valeurs
2.2 Courbe représentative
2.3 Zooms
3 Algèbre
3.1 Évaluation / substitution
3.2 Développement / factorisation
3.3 Forme canonique
3.4 Fractions rationnelles
3.5 Expressions trigonométriques
3.6 Équations / inéquations
3.7 Systèmes
4 Algèbre linéaire
4.1 Vecteurs
4.2 Produit scalaire
4.3 Produit vectoriel
4.4 Matrices
4.5 Déterminant
5 Arithmétique
5.1 Division euclidienne
5.2 Facteurs premiers et diviseurs
5.3 Équations linéaires de Diophante
5.4 Arithmétique modulaire
6 Complexes
6.1 Par les coordonnées polaires
6.2 Forme exponentielle
6.3 Forme algébrique
6.4 Réduction d’écriture
6.5 Équations complexes
7 Suites
7.1 Tableau de valeurs
7.2 Représentation graphique
7.3 Sommation
8 Limites
8.1 Épointée / gauche / droite
8.2 Règles opératoires
9 Calcul différentiel et intégral
9.1 Taux de variation
9.2 Dérivée formelle
9.3 Nombre dérivé
9.4 Tangentes
9.5 Équations différentielles
9.6 Primitives
9.7 Intégrales
10 Probabilités
10.1 Factorielles
10.2 Coefficients binomiaux
10.3 Loi binomiale
10.4 Fluctuation binomiale
10.5 Loi normale / valeurs
10.6 Espérance / variance / σ
11 Statistiques
11.1 Échantillonnage
11.2 Mesures statistiques

 
1.1 Réglages > Langue française

Pour profiter de ce guide pratique, on doit passer la TI-89 Titanium en français dans le menu MODE F3 Language.

(Si jamais l’option manque, il suffit d’installer TI Connect puis de glisser ce fichier de localisation dans la fenêtre du TI DeviceExplorer.)

 
1.2 Réglages > Accueil en ligne de commande

Le principal intérêt de la TI-89 réside dans sa ligne de commande puissante et agréable, accessible à tout moment par la touche HOME. Aussi, pour un démarrage rapide, il vaut mieux court-circuiter les icônes : MODE F3 Bureau Apps… NAFF.

Toutes les applications restent disponibles grâce à la touche APPS. Par exemple, on édite le programme courant en appuyant sur APPS 7 1.

 
1.3 Réglages > Mode flottant

Par défaut, les écritures décimales sont présentées en virgule flottante sur 6 chiffres. Pour plus d’aisance dans les conjectures, on peut maximiser la précision décimale : MODE Afficher chiffres… FLOTTANT.

En résumé, voici tous les modes optimisés pour les mathématiques.

 
1.4 Réglages > Valeurs approchées

Au lieu d’une valeur exacte, on peut demander une réponse décimale approchée avec DIAMANT ENTER.

Une autre façon assez élégante est d’utiliser le point décimal • dans l’expression saisie, pour forcer le type décimal approché.

Enfin, on peut obtenir des arrondis à la précision voulue grâce à la fonction arrondi, accessible par MATH 1 3.

 
1.5 Réglages > Déplacements rapides

Très efficace : on peut accélérer les déplacements du curseur sur l’écran graphique, dans les menus, dans le catalogue ou à l’intérieur des zones de saisie. Pour cela, on modifie les touches HAUT BAS GAUCHE DROITE par la touche 2ND.

 
1.6 Réglages > Frappe anormale ?

Suite à une mauvaise manipulation, il se peut que la frappe bascule en mode écrasement. Le curseur prend alors l’aspect d’un rectangle plein.

On rétablit le mode insertion (INS) en appuyant sur 2ND ←.

 
1.7 Réglages > Variable x cassée ?

Parfois la réponse semble aberrante.

Or il suffit d’afficher la variable x pour comprendre : la calculatrice récupère et utilise la valeur de x dès que celle-ci est définie.

Pour restaurer le statut formel de x, on peut effacer son contenu dans le menu VAR-LINK, mais il est plus rapide d’utiliser la fonction SupVar accessible par F4 4.

En général, ce problème est déclenché par l’usage de la variable x dans un programme. Il suffit alors de l’y déclarer en Local.

 
1.8 Réglages > Caractères spéciaux

Toutes les lettres accentuées et la plupart des symboles figurent dans le menu CHAR. Pour saisir un programme, on gagnera à mémoriser ces quelques raccourcis :

& : DIAMANT × # : CHAR 3 3 T : CATALOG T ENTER
≠ : DIAMANT =  … : CHAR 3 E é : CHAR 5 2 4
≤ : DIAMANT 0 × : CHAR 2 L è : CHAR 5 2 2
≥ : DIAMANT • ² : CHAR 2 I   © : DIAMANT )

 
1.9 Réglages > Archivage en mémoire flash

Avec des piles en fin de vie ou lors d’un plantage, il arrive que la calculatrice perde le contenu de la mémoire vive. Adieu fonctions, programmes, pompes… Heureusement, la TI-89 dispose d’une mémoire flash interne (non volatile, comme celle des clés USB).

Dès qu’une fonction ou un programme est au point, il faut absolument :
    1 – l’exécuter une fois (la lexémisation accélérera le code) ;
    2 – l’archiver en mémoire flash (menu VAR-LINK F1 8) ;
    3 – effectuer une sauvegarde en lieu sûr par le port USB.

 
2.1 Graphiques > Tableau de valeurs

On évalue une fonction à pas régulier avec les touches Y= puis TABLE. On peut modifier l’expression en se déplaçant dans la colonne y1 et en appuyant sur F4.

Pour plus de confort, on peut régler la largeur de colonne à 12 dans F1 9.



Si le début ou le pas de la table ne conviennent pas, on appuie sur F2 (plus efficace que de repasser par TBLSET).

 
2.2 Graphiques > Courbe représentative

On obtient la courbe représentative d’une fonction en passant par les touches Y= puis GRAPH. Pour interrompre le tracé on appuie sur la touche ON.

 
2.3 Graphiques > Zooms

Dans l’écran GRAPH, les zooms utiles sont le zoom standard F2 6, le zoom boîte F2 ENTER et le zoom arrière F2 3. Le zoom orthonormé F2 5 permet d’apprécier la pente d’une courbe.

On maintient la touche 2ND pour accélérer le déplacement du curseur. En cas de mauvais réglage, on interrompt le tracé avec ON.

Enfin, pour les courbes revêches on utilisera de préférence la touche WINDOW.

 
3.1 Algèbre > Évaluation / substitution

On évalue une expression littérale avec la barre de restriction | (“pour”, “sachant que”).

De même pour opérer une substitution.

Lorsque tout un exercice traite de la même fonction, il est avantageux de définir y1(x) dans Y=. On peut alors se servir de la fonction y1 en notation standard.

 
3.2 Algèbre > Développement / factorisation

On développe une expression avec F2 3.

Réciproquement, on obtient une factorisation à coefficients réels avec F2 2. Pour achever cette opération dans le corps algébriquement clos des complexes, on modifie le nom de la fonction : factorC.

 
3.3 Algèbre > Forme canonique

Il n’existe aucun moyen direct de “canoniser” une expression quadratique : il faut écrire une fonction ! Voici la mienne, qui tourne sur des expressions d’une ou plusieurs variables prises parmi x, y et z.

J’ai profité de la technique des indirections pour rendre le code très compact. Et un tantinet cryptique, désolé :)

Pour saisir la fonction canon : APPS 7 3. Pour la modifier : APPS 7 1.
(Voir aussi le code formaté et les caractères spéciaux. Attention, la localisation française est indispensable.)



La nouvelle fonction s’obtient par CATALOG F4. La ligne de commentaire (©) s’affiche temporairement dans la barre d’état pour rappeler la syntaxe.

Agréable pour déterminer rapidement le centre et le rayon d’un cercle, d’une sphère… ;)

 
3.4 Algèbre > Fractions rationnelles

On réduit au même dénominateur avec F2 6.

Réciproquement, on décompose une fraction rationnelle en éléments simples avec F2 3. Cette décomposition sert beaucoup en analyse : étude asymptotique, recherche d’une primitive, etc.

 
3.5 Algèbre > Expressions trigonométriques

On développe une expression trigonométrique avec F2 9 ENTER.

Réciproquement, on linéarise une expression trigonométrique avec F2 9 2.

 
3.6 Algèbre > Équations / inéquations

On résout une équation avec F2 ENTER.

Éventuellement, @n1 désigne un paramètre entier (de même que @n2, @n3…).

On résout de même les inéquations. Les symboles d’inégalités au sens large s’obtiennent avec DIAMANT 0 et DIAMANT •.

 
3.7 Algèbre > Systèmes

On résout un système avec F2 ENTER, en liant les contraintes par la conjonction and (MATH 8 8).

Éventuellement, @1 désigne un paramètre réel (de même que @2, @3…).



Comme la saisie est un peu pénible, et les solutions parfois difficiles à lire, j’ai écrit trois fonctions qui facilitent la résolution des systèmes classiques de 2, 3 ou 4 équations. À tout moment, on peut inclure ou omettre le second membre (convention Maple bien pratique).

Pour saisir les fonctions résol2, résol3 et résol4 : APPS 7 3.

Pour modifier la fonction courante : APPS 7 1.

(Voir aussi le code formaté et les caractères spéciaux. Attention, la localisation française est indispensable.)



Les trois nouvelles fonctions s’obtiennent par F2 ENTER GAUCHE 2, F2 ENTER GAUCHE 3 et F2 ENTER GAUCHE 4.

La ligne de commentaire (©) apparaît dans la barre d’état du menu CATALOG F4 pour rappeler la syntaxe.

 
4.1 Algèbre linéaire > Vecteurs

On sépare les coordonnées d’un vecteur ligne par des virgules, celles d’un vecteur colonne par des points-virgules.

 
4.2 Algèbre linéaire > Produit scalaire

On peut calculer directement un produit scalaire en multipliant le vecteur ligne par le vecteur colonne.

Plus classiquement, la fonction dédiée est accessible par CATALOG P (ou MATH 4 L 3 mais bon…).

 
4.3 Algèbre linéaire > Produit vectoriel

La fonction dédiée au produit vectoriel se trouve dans CATALOG P (ou MATH 4 L 2). À noter que des opérandes 2D sont préalablement plongés dans l’espace 3D.

 
4.4 Algèbre linéaire > Matrices

On saisit une matrice ligne par ligne. Les coefficients sont séparés par des virgules, les lignes par des points-virgules.

On effectue alors le plus simplement du monde les opérations classiques de transconjugaison (CATALOG T ENTER), d’addition, de multiplication, d’inversion, d’exponentiation…

 
4.5 Algèbre linéaire > Déterminant

On calcule le déterminant d’une matrice carrée avec MATH 4 2.

 
5.1 Arithmétique > Division euclidienne

Au-delà des entiers, voici un programme simple qui effectue la division euclidienne d’un nombre réel a par un nombre réel b non nul.

Plus précisément, il renvoie l’égalité a = bq + r, où le quotient entier relatif q minimise le reste r (positif par convention).

Pour saisir le programme diveucl : APPS 7 3. Pour le modifier : APPS 7 1.
(Voir aussi le code formaté et les caractères spéciaux. Attention, la localisation française est indispensable.)



Le nouveau programme s’obtient par CATALOG F4. La ligne de commentaire (©) s’affiche temporairement dans la barre d’état pour rappeler la syntaxe.

La division euclidienne par 2π permet de simplifier les mesures d’angles orientés, donc les exponentielles complexes.

C’est riche ;)

 
5.2 Arithmétique > Facteurs premiers et diviseurs

On décompose un entier en produit de facteurs premiers avec F2 2.



J’en ai tiré parti pour générer “instantanément” la liste croissante de tous les diviseurs positifs d’un nombre entier.

Pour saisir le programme divliste : APPS 7 3. Pour le modifier : APPS 7 1.
(Voir aussi le code formaté et les caractères spéciaux. Attention, la localisation française est indispensable.)



Le nouveau programme s’obtient par CATALOG F4. La ligne de commentaire (©) s’affiche temporairement dans la barre d’état pour rappeler la syntaxe.

L’instruction Pause garantit une vision intégrale de la liste de diviseurs grâce aux flèches de défilement. Cette liste est renvoyée dans l’écran de commande pour permettre des manipulations ultérieures : somme, statistiques…

 
5.3 Arithmétique > Équations linéaires de Diophante

Voici une fonction qui résout une équation diophantienne linéaire en garantissant un paramétrage optimal (abscisses croissantes, couple initial au plus près de l’origine).

La grande concision du code vient de la technique purement matricielle (dite de Blankinship) que j’ai employée.

Pour saisir la fonction diophlin : APPS 7 3. Pour la modifier : APPS 7 1.
(Voir aussi le code formaté et les caractères spéciaux. Attention, la localisation française est indispensable.)



La nouvelle fonction s’obtient par CATALOG F4. La ligne de commentaire (©) s’affiche temporairement dans la barre d’état pour rappeler la syntaxe.

On pourra contrôler l’ensemble des couples solutions en interrogeant cette application en ligne :)

 
5.4 Arithmétique > Arithmétique modulaire

On réduit un entier modulo m avec MATH 1 9.

Mais lorsque l’entier en question s’écrit sur plus de 614 chiffres, malheur !



Du calme, la programmation (source de bonheur) prend le relais. Il s’agit d’implémenter l’exponentiation modulaire rapide.

Pour saisir la fonction expomod : APPS 7 3. Pour la modifier : APPS 7 1.
(Voir aussi le code formaté et les caractères spéciaux. Attention, la localisation française est indispensable.)



La nouvelle fonction s’obtient par CATALOG F4. La ligne de commentaire (©) s’affiche temporairement dans la barre d’état pour rappeler la syntaxe.

2011 étant premier, la réponse est liée au petit théorème de Fermat.

 
6.1 Complexes > Par les coordonnées polaires

On peut définir un nombre complexe par ses coordonnées polaires. Le symbole d’angle polaire s’obtient en appuyant sur 2ND EE.

 
6.2 Complexes > Forme exponentielle

On peut forcer la représentation exponentielle d’un nombre complexe avec ›Pol accessible par CATALOG P.

 
6.3 Complexes > Forme algébrique

On peut forcer la représentation algébrique d’un nombre complexe avec ›Rect accessible par CATALOG R.

Attention, en général la réponse n’est PAS une forme trigonométrique, des simplifications pouvant se produire.

 
6.4 Complexes > Réduction d’écriture

Imaginons que l’on veuille réduire l’écriture complexe d’une similitude directe… Le résultat n’est guère convaincant. En effet, par défaut toutes les variables désignent des nombres réels, et z n’échappe pas à la règle.

Pour donner à z un statut complexe, on lui adjoint le tiret bas _.

On peut préciser la partie réelle et la partie imaginaire de l’écriture complexe en posant z = x + iy. Dans ce cas, le tiret bas _ n’est pas nécessaire.

 
6.5 Complexes > Équations complexes

On résout une équation complexe avec résolC (F2 ENTER GAUCHE C) en veillant à utiliser une inconnue complexe z_ (avec le tiret bas _).
Cet exemple contient un conjugué complexe (MATH 5 1). La droite verticale des solutions est ici parfaitement décrite par le paramètre réel @3.

Et voici ce qui arrive lorsqu’on oublie d’accorder à z le type complexe…

Enfin, attention aux bugs avec le module abs (très peu fiable dans une équation complexe). En cas de difficulté, je signale l’autre stratégie :
  – saisir l’équation complexe en posant z = x + iy ;
  – extraire sa partie réelle (MATH 5 2) et sa partie imaginaire (MATH 5 3) ;
  – résoudre le système de deux équations réelles d’inconnues x et y.

 
7.1 Suites > Tableau de valeurs

On calcule les premiers termes d’une suite en choisissant MODE Graph… SUITE.



Puis, dans le menu Y=, on définit la suite u1 avec éventuellement un terme initial appelé ui1. (Mieux : ui1 peut contenir une liste de termes initiaux.)



Contrairement aux apparences, il est tout à fait possible de fixer à 0 l’indice initial en réglant nmin = 0 dans WINDOW.



Finalement on appuie sur TABLE.

Pour plus de confort, on peut régler la largeur de colonne à 12 dans F1 9.


 
Pour automatiser la plupart des réglages, on a intérêt à définir les raccourcis clavier DIAMANT 1 (bascule en mode fonction) et DIAMANT 2 (bascule en mode suite).

On saisira donc, au moyen de APPS 7 3 et sans changer leur nom :
  – le programme kbdprgm1 qui se lancera avec DIAMANT 1 ;
  – le programme kbdprgm2 qui se lancera avec DIAMANT 2.

Pour modifier le programme courant : APPS 7 1.

(Voir aussi le code formaté et les caractères spéciaux. Attention, la localisation française est indispensable.)

 
7.2 Suites > Représentation graphique

Après avoir implémenté les programmes kbdprgm1 et kbdprgm2 du paragraphe précédent, on trace les premiers termes d’une suite en passant par le raccourci DIAMANT 2 puis en appuyant sur GRAPH.

Le zoom automatique F2 A est particulièrement utile pour les suites. Mais attention à ne pas effectuer de zoom standard, qui dérègle nmin à 1. Dans tous les cas, DIAMANT 2 permet de réinitialiser les paramètres de zoom.

 
7.3 Suites > Sommation

On somme les premiers termes d’une suite avec F3 4.

De même pour sommer tous les termes.

 
8.1 Limites > Épointée / gauche / droite

On calcule une limite épointée avec F3 3.

Une réponse undef peut signifier deux choses :
  – la limite n’existe pas (elle est mathématiquement non définie) ;
  – ou alors, la machine ne sait pas la trouver, comme x*(2 + sin x) à l’infini… :(

On calcule une limite à gauche en précisant l’argument restrictif -1.

On calcule une limite à droite en précisant l’argument restrictif 1.

 
8.2 Limites > Règles opératoires

Les opérations sur les infinis s’accordent avec les résultats de l’analyse réelle.

 
9.1 Calcul différentiel et intégral > Taux de variation

Voici une fonction toute simple qui renvoie un taux de variation présenté sous forme réduite.

Pour saisir la fonction taux : APPS 7 3. Pour la modifier : APPS 7 1.
(Voir aussi le code formaté et les caractères spéciaux.)



La nouvelle fonction s’obtient par CATALOG F4. La ligne de commentaire (©) s’affiche temporairement dans la barre d’état pour rappeler la syntaxe.

Puissant :)

 
9.2 Calcul différentiel et intégral > Dérivée formelle

On dérive une expression formelle avec 2ND 8.

 
9.3 Calcul différentiel et intégral > Nombre dérivé

On calcule un nombre dérivé en évaluant la dérivée formelle (2ND 8) au moyen de la barre de restriction | (“pour”, “sachant que”).

Ce procédé étant peu orthodoxe, il faut veiller à étudier la dérivabilité avant de se fier à la réponse obtenue !

Au moindre doute, on revient à la définition et on étudie la limite du taux de variation exprimé au point souhaité.

 
9.4 Calcul différentiel et intégral > Tangentes

Voici une fonction très simple qui renvoie l’équation réduite d’une tangente.

Pour saisir la fonction tangente : APPS 7 3. Pour la modifier : APPS 7 1.
(Voir aussi le code formaté et les caractères spéciaux. Attention, la localisation française est indispensable.)



La nouvelle fonction s’obtient par CATALOG F4. La ligne de commentaire (©) s’affiche temporairement dans la barre d’état pour rappeler la syntaxe.

Pratique :)

 
9.5 Calcul différentiel et intégral > Équations différentielles

On résout une équation différentielle avec F3 C.

Le paramètre @1 désigne une constante réelle (de même que @2, @3…).

On précise les conditions initiales au moyen de la conjonction and, accessible par MATH 8 8.

 
9.6 Calcul différentiel et intégral > Primitives

On affiche UNE primitive formelle (parmi plein…) avec 2ND 7.

Remarque : la notation d’une primitive formelle reprend abusivement celle d’une intégrale, en référence au théorème fondamental de l’analyse. Il ne faut surtout pas confondre les deux concepts et se rappeler qu’une intégrale est une aire algébrique sous la courbe, mesurable par bien d’autres moyens que la variation d’une primitive…

 
9.7 Calcul différentiel et intégral > Intégrales

On calcule une intégrale (une aire algébrique sous la courbe) avec 2ND 7.

 
10.1 Probabilités > Factorielles

On accède à la factorielle par DIAMANT ÷.

 
10.2 Probabilités > Coefficients binomiaux

On calcule un coefficient binomial (nombre de façons de cocher k cases parmi n) avec MATH 7 3.

Pour obtenir rapidement toute une ligne du triangle de Pascal, on peut faire un usage ingénieux de la formule du binôme de Newton : il suffit d’afficher la puissance souhaitée de l’entier 100…001 (avec autant de zéros que nécessaire pour éviter les débordements).

Amusant :)

 
10.3 Probabilités > Loi binomiale

Cette fonction évalue la probabilité que le nombre de succès soit compris entre a et b lorsqu’on répète n épreuves de Bernoulli identiques et indépendantes de paramètre p.

Pour saisir la fonction loibinom : APPS 7 3. Pour la modifier : APPS 7 1.
(Voir aussi la version lente formatée et les caractères spéciaux. Attention, la localisation française est indispensable.)



Pour accéder aux grandes valeurs de n, on préférera implémenter la seconde version, nettement plus rapide : elle part de la probabilité maximale et détermine les autres probabilités de proche en proche (cf. version rapide formatée).



La nouvelle fonction s’obtient par CATALOG F4. La ligne de commentaire (©) s’affiche temporairement dans la barre d’état pour rappeler la syntaxe.

Quelle que soit la version implémentée (lente ou rapide), les résultats fournis sont rigoureusement les mêmes.

 
10.4 Probabilités > Fluctuation binomiale

Dans le cadre d’une loi binomiale de paramètres n et p, on souhaite déterminer un intervalle [a ; b] le plus étroit possible, tel que la probabilité qu’il contienne le nombre de succès soit supérieure ou égale à f %.

Voici ma solution, rapide et optimale. Elle fait appel à un algorithme glouton : partant de la probabilité maximale, on ajoute successivement les probabilités situées à gauche et à droite en les rangeant par ordre décroissant. L’intervalle trouvé est souvent un peu meilleur que celui des manuels scolaires !

Remarque. Pour en déduire l’intervalle de fluctuation au seuil de f % de la fréquence des succès, on n’oubliera pas de diviser les deux bornes par le nombre d’épreuves n.

Pour saisir la fonction flubinom : APPS 7 3. Pour la modifier : APPS 7 1.
(Voir aussi le code formaté et les caractères spéciaux. Le caractère ‘þ’, choisi pour sa ressemblance avec ‘P’, s’obtient par CHAR 5 6 9. Attention, la localisation française est indispensable.)



La nouvelle fonction s’obtient par CATALOG F4. La ligne de commentaire (©) s’affiche temporairement dans la barre d’état pour rappeler la syntaxe.

 
10.5 Probabilités > Loi normale / valeurs réciproques

Voici trois fonctions d’une précision optimale. La première (loinorm) évalue la probabilité d’un intervalle ]a ; b[ par la loi normale d’espérance µ et d’écart type σ.

Réciproquement, si une variable aléatoire Z suit la loi normale centrée réduite, la seconde fonction invnorm résout en x l’équation P(Z < x) = p, où l’argument p demandé à l’utilisateur est une probabilité non triviale.
NB : pour une loi normale quelconque, il suffira de remultiplier cette solution par l’écart type σ et d’ajouter l’espérance µ.

Enfin, dans le cadre de la loi normale centrée réduite, si l’on rejette un ensemble de valeurs extrêmes de probabilité non triviale α, la troisième fonction détermine l’unique réel uα tel que le segment [−uα ; uα] ait une probabilité de 1−α.

Pour saisir les fonctions loinorm, invnorm et u_alpha : APPS 7 3. Pour modifier la fonction courante : APPS 7 1. (Voir aussi le code formaté et les caractères spéciaux. Attention, la localisation française est indispensable.)



Les nouvelles fonctions s’obtiennent par CATALOG F4. La ligne de commentaire (©) s’affiche temporairement dans la barre d’état pour rappeler la syntaxe.

Les valeurs réciproques sont déterminées rapidement : moins de 3 secondes pour atteindre la précision maximale du fameux u0,05 ≈1,96. (Merci à Jean-Jacques Oliveira pour la méthode de Newton.)

 
10.6 Probabilités > Espérance / variance / écart type

Se reporter à la section 11.2 ; un exemple est donné à la fin.


 
11.1 Statistiques > Échantillonnage

On peut facilement générer une liste logique ou un échantillon aléatoire avec MATH 3 ENTER.

 
11.2 Statistiques > Mesures statistiques

Il existe deux sortes de séries statistiques d’une variable :
  – des séries où presque toutes les valeurs sont distinctes ;
  – des séries où il est préférable de grouper les valeurs égales en effectifs.

Pour les étudier avec une précision limitée, on peut se contenter de la procédure UneVar suivie d’un appel à AffStat. Mais il existe des situations (par exemple la série {1, 2, 3, 4, 5}) où les quartiles affichés n’obéissent pas à la méthode de répartition empirique du lycée.

J’ai donc conçu un programme souple qui résout tous ces inconvénients. Sa philosophie est de prendre deux arguments :
  – une liste de valeurs OU une formule donnant les valeurs ;
  – une liste d’effectifs/fréquences OU une formule d’effectif/fréquence.

Pour saisir le programme statxn : APPS 7 3. Pour le modifier : APPS 7 1.
(Voir aussi le code formaté et les caractères spéciaux. Attention, la localisation française est indispensable.)



Le nouveau programme s’obtient par CATALOG F4. La ligne de commentaire (©) s’affiche temporairement dans la barre d’état pour rappeler la syntaxe.

Dans l’écran d’entrée/sortie figurent la série triée et les effectifs cumulés croissants. Une pression sur ENTER renvoie les mesures de tendance centrale et de dispersion dans l’écran de commande. La détermination des quartiles est fondée sur la méthode de répartition empirique avec mise à la moyenne (celle que j’enseigne).

Les flèches de défilement servent à visionner intégralement chaque tableau.

Dernier point, non des moindres : ce même programme permet d’obtenir l’espérance, la variance et l’écart type exacts d’une variable aléatoire discrète.